Go climbing in thaïland !!
Enfin… on ne parlera que de l’escalade sur le site de Tonsaï, ce qui n’est déjà pas mal, mais je ne peux pas me targuer d’avoir fait toute la thaïlande quand même.
Mais replaçons nous dans le contexte, on nous avais quand même annoncé les inondations du siècle et c’est plein d’inquiétudes que nous avons suivi les actualités avant de partir à ce niveau… et même si Bangkok et tout le nord du pays a été particulièrement touché avec des quartiers où les gens vivent dans un mètre d’eau désormais (enfin d’eau… peut-on encore appeler ça de l’eau vu la couleur…)
Dans l’ensemble, nous on a pas vu grand-chose et tout s’est déroulé comme sur des roulettes. Mais on en déduira quand même la meilleure période pour aller là-bas, à partir de Novembre jusqu’à Mars.
D’ailleurs, la thaïlande finalement, c’est easy, tout est facile, trouver un transport, easy, l’accueil des gens est chaleureux, on peut réserver ses hébergements sur internet même dans les îles perdues, on est dans un pays de technologie as well.
Donc pour Tonsaï, qui se situe dans le bras de terre qui prolonge la Thaïlande au Sud bordé par la mer d’Andanman, le mieux c’est avion pour Bangkok, puis vol interne pour Krabi (ou alors Bus toute la nuit… mais c’est assez fatiguant), puis taxi pour Aonang, puis bateau pour Tonsaï beach !
Et là on découvre un cadre féérique, les photos parlent d’elles mêmes, avec un potentiel illimité niveau grimpe.
Niveau pratique sur place, on trouve de tout à tous les prix, du palace hotel de rayavadee resort à 500 euros la nuit aux bungalow en bois à 6 euros pour deux, nous on a choisi le grand confort à 20 euros la nuit, petit bungalow en dur avec air conditionné, tv, eau chaude, eau embouteillée (sisi, c’est important), et petit-déj inclus (assez copieux).
Franchement ça vaut le coup !
Alors les deux premières difficultés, même si on peut grimper toute la journée, il est vrai que le matin est la meilleure période, à la fraîche (pour peu qu’on puisse appeler ça comme ça, ça descend pas en dessous de 25°C).
Et c’est là qu’on prend cher au début avec le décalage horaire, parce que pour tirer sur les boudins à 8H du mat ( en fait en France c’est 2h du mat’), ben au début c’est pas facile ! donc il faut prévoir quelques jours d’acclimatation avant d’être performant…
Qu’à cela n’Etienne, je crois qu’on a deux façon d’aborder la grimpe à Tonsaï (et Raïley, car il y’a en fait trois plages et plusieurs spots de grimpe, si on ne compte pas les îles alentours, Tonsaï, Raïley Est et Ouest).
Soit on s’énerve dans les dévers à côté du bars directement sur la plage (autoprolamée best overhang climbing area from over Ze world… faut quand même pas déconner), une barre rocheuse de 15, 20m de haut bien déversante avec une trentaine de voie dans le 7b au 8b+, ou au secteur plus à droite de Dum’Kitchen avec des voies allant jusqu’au 8c en léger dévers de 25m…
Soit on décide de prendre de la hauteur et de silloner l’île à la recherche des perles, voies 4 étoiles avec un décor de rêve, une ambiance, une vue sur toute la baie dès qu’on s’élève un peu, de une à 3 4 longueurs…
Et j’ai choisi la deuxième solution, mais là, faut marcher un peu.. jusqu’à 3 /4 d’heure !!!
Mais en cas de chaleur, la mer n’est jamais loin (on a fait une journée de plongée sur l’île de Ko phi phi ley à deux heures de long tail boat de Tonsaï, mon ordi de plongée a enregistré une température de 31°C pour l’eau !!! mon record.
Donc escalade le matin, le rocher n’est pas trop abrasif, et si on va pas dans les dévers avec des voies courtes et pumpy, dans l’ensemble la difficulté est assez conti et homogène.
Le midi, un petit plat Thaï (à titre indicatif su Tonsaï, on mange à deux avec une pinte de bière chacun pour moins de 10 euros !
Et après, plage ou farniente dans le hamac en regardant les macaques défoncer… les poubelles !! (i sont coquins les kikis… et si i zont l’air mignons, vaut mieux pas trop les approcher, i zont des dents !
Le soir, c’est reparti pour la grimpe, et après y’a plus qu’à profiter de l’ambiance roots des bars du bord de la plage, très portés sur le reggae d’ailleurs, et à choisir le restau où manger.
Alors un petit avertissement quand même, quand c’est pimenté, c’est pimenté, et ça peut faire des dégats… surtout le lendemain matin !
Alors en résumé… pour moi l’escalade à Tonsaï, c’est se faire plaisir au soleil en alliant la grimpe, la baignade, la bouffe thaï, les soirées dans un cadre idyllique… Et une invitation au voyage dans un pays où les gens sont faciles d’accès (speak english souvent). Après, les puriste de l’essai ultime dans le projet ultime à la fraîche trouveront peut-être pas leur compte (fait trop chaud… pis la neige pour le coup elle est vraiment trop molle, elle est même mouillée), mais y’a vraiment de quoi faire des croix et se mettre les bouteilles.
Nous on a choisi de faire trois jours à bangkok en fin de séjour, et pour le coup, je conseille le Baan Dinso dans le quartier où y’a tous les temples principaux ! Confortable, pas cher, les gens adorables, la bouffe excellente, une vieille maison coloniale restaurée impeccable.
